Thomas Hollande
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Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (master) (jusqu'en ) |
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Thomas Hollande, né le , est un avocat français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et études[modifier | modifier le code]
Né le [1],[2],[3],[4], Thomas Hollande est l'aîné des quatre enfants[5] de Ségolène Royal[6] et de François Hollande[7]. Thomas Hollande a deux sœurs, Clémence et Flora[8], et un frère, Julien[1]. Il étudie au lycée Jean-de-La-Fontaine dans le 16e arrondissement de Paris[9] où il obtient un baccalauréat scientifique. Il est titulaire de deux masters, l'un en droit international privé et l'autre en droit anglais et américain des affaires[2].
Engagement politique[modifier | modifier le code]
En 2007, il participe à la campagne électorale de sa mère, puis contribue en 2012 à celle de son père[10]. Pour sa mère, il avait créé « Ségosphère » ; pour son père, il était conseiller bénévole en communication web, notamment à travers les réseaux sociaux[3].
Carrière[modifier | modifier le code]
Thomas Hollande prête serment en [9]. Avocat en droit social[11], en 2016 il est notamment l'avocat des représentants du personnel des laboratoires Servier, en lutte contre un plan social[12]. Il défend également les salariés de Daiichi Sankyo, victimes d'un plan social massif[13]. En , il défend les salariés de Tati, mis en redressement judiciaire, qui appartient au groupe Eram, en mettant en cause les effets de la loi Macron[14]. Selon lui, la loi Macron, votée en , protège les grands groupes et a des effets pervers : « Cette loi pousse des groupes à abandonner leurs filiales, à les mettre en redressement judiciaire pour ne pas assumer leurs responsabilités »[15]. Il souhaite interpeller Emmanuel Macron « sur ce dossier » rappelant que « Le nouveau président a dit qu'il s'investirait sur les dossiers sociaux » et soulignant que Tati représente 1700 salariés contre 290 à l'usine Whirlpool d'Amiens[16]. Il « espère bien que le nouveau gouvernement va se mobiliser et faire pression sur le groupe Eram pour éviter les licenciements »[17]. Toujours selon lui, la loi Macron a « supprimé l'obligation pour les groupes de financer les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) de leurs filiales en redressement judiciaire »[18],[19]. Il a également défendu les salariés d'entreprises telles que Mory Ducros et ING Direct[20].
En , Thomas Hollande défend des salariés de Buzzfeed France[21].
Il est l'avocat de la papeterie Arjowiggins de Bessé-sur-Braye, placée en redressement judiciaire[22].
Vie privée[modifier | modifier le code]
De 2012 à 2014, Thomas Hollande partage sa vie avec la chanteuse Joyce Jonathan[23].
Le , Thomas Hollande officialise sa relation avec la journaliste Émilie Broussouloux[24]. Le , ils se marient à Meyssac[25]. Ensemble, ils ont deux enfants : Jeanne (née le 29 juin 2019)[26] et Noé (né le 21 janvier 2021)[27].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Charlotte Chaffanjon, « Thomas, le fils médiatique », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « Thomas Hollande », sur elle.fr (consulté le ).
- « Thomas Hollande », sur femmeactuelle.fr (consulté le ).
- « Thomas Hollande », sur gala.fr (consulté le ).
- « Thomas Hollande », sur voici.fr (consulté le ).
- Olivier Perrin, « Thomas Hollande, l’effet patrimoine génétique », sur letemps.ch, (consulté le ).
- Antonin André et Karim Rissouli, L'homme qui ne devait pas être président, Albin Michel, , 240 p. (ISBN 978-2-226-27254-6, lire en ligne)
- Sylvain Courage, « PORTRAIT. Thomas Hollande : le trait d'union », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Charlotte Chaffanjon, « Thomas Hollande, le conseiller spécial », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- AFP, « Thomas Hollande: ses propos sur Trierweiler "déformés" », sur lalibre.be, (consulté le ).
- « Thomas Hollande, avocat fils de président », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- Fanny Guinochet, « Me Hollande, défenseur des salariés de Servier », sur lopinion.fr, (consulté le ).
- « Thomas Hollande défile avec les Daiichi menacés de licenciement », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Propos recueillis par Catherine Gasté, « Thomas Hollande : « Le dossier Tati illustre les effets choquants de la loi Macron » », sur leparisien.fr, (consulté le )
- La rédaction de LCI, « "Effets pervers et choquants", "régression sociale" : avocat des salariés de Tati, Thomas Hollande dézingue... la loi Macron, votée sous son père », sur lci.fr, (consulté le ).
- LEXPRESS.fr avec AFP, « Thomas Hollande, avocat de salariés de Tati, tacle la loi Macron », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- Le Figaro.fr avec AFP, « Thomas Hollande interpelle Macron sur le dossier Tati », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- Magazine Marianne, « Dossier Tati : Thomas Hollande accuse la loi Macron (et il a raison) », sur marianne.net, (consulté le ).
- Bertrand Bissuel, « Les salariés de Tati sont-ils victimes de la loi Macron ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Rémi Sulmont et Loïc Farge, « Macron président : Thomas Hollande, le frondeur du nouveau quinquennat ? », sur rtl.fr, (consulté le ).
- Nicolas Deschamps, « Thomas Hollande : le fils de l’ancien président au côté des salariés de Buzzfeed », sur gala.fr, (consulté le ).
- « Arjowiggins L'avocat des salariés va "se tourner" vers leurs anciens patrons », sur lemainelibre.fr, (consulté le )
- « Joyce Jonathan et Thomas Hollande sont séparés », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « Thomas Hollande officialise sa relation avec la journaliste Émilie Broussouloux », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « Le fils de François Hollande et Ségolène Royal s'est marié », sur lefigaro.fr,
- Thomas Montet, « Thomas Hollande et Émilie Broussouloux parents, le prénom de leur fille révélé », sur purepeople.com,
- « Thomas Hollande et Emilie Broussouloux parents pour la 2e fois : leur garçon au doux prénom est né », sur purepeople,
